Exclusions

Bien que nous préférions l'engagement à l'exclusion, le BGI a mis en place des restrictions d'investissement dans certains secteurs, étant donné qu’ignorer les risques ESG matériels a des conséquences négatives pour nos investissements, notre planète, la santé et le bien-être des personnes.

Les exclusions s'appliquent à la fois aux actions et aux obligations, aux portefeuilles internes et externes, et la Caisse a créé des indices de référence personnalisés pour ajuster son suivi et son analyse de la performance.
À la fin du mois de mars 2024, le Bureau de gestion des investissements (BGI) excluait plus de 700 titres de son univers d'investissement, parmi les actions et les obligations publiques. Le rendement cumulé de l'indice de référence personnalisé pour les actions publiques depuis le 1 juin 2022, a été de 25,8 %, comparé au rendement de l'indice de référence MSCI de 24,6% (les actions représentent 44.4 % du fonds total). En ce qui concerne l'indice de référence personnalisé pour les titres à revenu fixe, le rendement cumulé a été de 9,8 %, tandis que le rendement de l'indice de référence Bloomberg a été de 10 % depuis le 3 octobre 2022. (Le portefeuille d'obligations d'entreprises et d'État représente 10.6 % du fonds total). Le rendement de l'indice de référence ESG personnalisé du nouveau portefeuille d’obligations à haut rendement a été de 1,1 % depuis le 29 février, 2024. Tandis que celui de l'indice Bloomberg standard était de 1,2 % (le portefeuille d'obligations à haut rendement représente 1,9 % de l'ensemble du fonds).
La violence armée entrave la paix et le développement durable dans le monde entier, menaçant les droits et la sécurité des individus et des communautés. Lorsque des infrastructures sociales, commerciales, éducatives et sanitaires sont endommagées, les effets se font sentir à long terme. Les effets externes négatifs de l'industrie de la défense sur la société et la planète ne doivent pas être minimisés.
L'exclusion des armes par la Caisse est alignée sur l'Agenda pour le désarmement lancé par le Secrétaire général en 2018, qui a souligné quatre domaines clés dans lesquels le désarmement aide à parvenir à une paix et à un développement durable:
LE DÉSARMEMENT AU SECOURS DE L’HUMANITÉ
Réduire et éliminer les armes de destruction massive
UN DÉSARMEMENT QUI SAUVE DES VIES
Réduire et atténuer l'impact des armes conventionnelles
UN DÉSARMEMENT POUR LES PROCHAINES GENERATIONS
Rester vigilant à l'égard des technologies d'armement nouvelles et émergentes
RENFORCEMENT DES PARTENARIATS POUR LE DÉSARMEMENT
Etablir des partenariats avec les gouvernements, les experts, la société civile, les femmes et les jeunes.

Ces exclusions s'appliquent à toutes les entreprises qui fabriquent ou sont impliquées dans :

  • Des armes chimiques et biologiques
  • Des armes à sous-munitions
  • Armes à l'uranium appauvri
  • Les mines terrestres
  • Les armes nucléaires
  • Armes et systèmes d'armes conventionnels et non conventionnels

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l'industrie du tabac coûte au monde plus de huit millions de vies humaines chaque année. Si les effets négatifs du tabac sont largement reconnus, l'agence signale également les conséquences négatives du tabac sur l'environnement. Outre les coûts humains, on estime que 600 millions d'arbres, 200 000 hectares de terres, 22 milliards de tonnes d'eau et 84 millions de tonnes de CO2 sont utilisés chaque année pour la production de tabac (source).

La majeure partie du coût environnemental est supportée par les pays à revenu faible et intermédiaire, où l'eau et les terres agricoles sont utilisées pour faire pousser des plants de tabac au lieu de servir à la production de denrées alimentaires, dont le besoin est souvent criant.

Conformément à la convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac, la Caisse exclut tout investissement dans :

  • Toutes les entreprises produisant du tabac
  • Les entreprises qui tirent plus de 15 % de leurs revenus des produits du tabac (distribution, vente au détail, chaîne d'approvisionnement)

Dans sa dernière déclaration sur le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le Secrétaire général, António Guterres, a appelé à une transition urgente vers les énergies renouvelables et à une augmentation considérable des investissements dans l'adaptation et le renforcement de la résilience face à l'aggravation des impacts climatiques.

En tant que membre de la Net-Zero Asset Owner Alliance (NZAOA), la Caisse s'est engagée à faire passer son portefeuille à des émissions nettes de GES de zéro d'ici 2050 afin de s'aligner sur un scénario d'augmentation de la température mondiale de 1,5°C. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), pour atteindre cet objectif et s'aligner sur l'Accord de Paris, il ne devrait y avoir aucun investissement dans de nouveaux projets d'approvisionnement en combustibles fossiles ni dans de nouvelles centrales à charbon. Compte tenu de la forte pression exercée par les décideurs politiques et la société civile concernant les risques liés au changement climatique et du soutien accru des entreprises à l'échelle mondiale, les combustibles fossiles deviennent des actifs échoués, dont la valeur à long terme est fortement diminuée. Par conséquent, l'objectif d'assurer la viabilité à long terme des investissements de la Caisse des pensions des Nations unies n'est plus compatible avec l'investissement dans les combustibles fossiles.

Les exclusions de la Caisse s'appliquent à

  • Toute société qui tire plus de 1 % de ses revenus du charbon thermique
  • Toute entreprise qui tire plus de 10 % de ses revenus des combustibles fossiles

Les entreprises de combustibles fossiles qui ont commencé à faire évoluer leur modèle d'entreprise vers une économie à faible émission de carbone et qui prévoient de poursuivre dans cette voie pour atteindre des accords internationaux tels que l'Accord de Paris sont considérées comme des entreprises en transition pouvant être investies.

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